Le rituel funéraire bouddhiste

Publié le 15 juillet 2021

  • Le Complexe funéraire

La pratique du bouddhisme a certes gagné en popularité dans le monde occidental au cours des dernières années. Selon l’Enquête nationale auprès des ménages de 2011 de Statistique Canada, environ 367 000 personnes se déclaraient bouddhistes au pays, dont plus de 52 000 au Québec, comparativement à 41 000 en 2001. Pour s’adapter à cette réalité, le Complexe funéraire Æterna propose un service personnalisé qui permet d’inclure les rites funéraires bouddhiques à toute cérémonie d’adieu. Voici un aperçu de cette pratique millénaire.

L’origine du bouddhisme
Le bouddhisme est apparu en Inde environ 500 ans avant notre ère grâce au prince Siddhârtha Gautama, ce qui en fait l’une des plus anciennes religions encore pratiquées aujourd’hui. Ses enseignements se sont ensuite transmis un peu partout en Asie. Au Canada, les premiers bouddhistes furent les ouvriers japonais et chinois venus travailler sur les chemins de fer et dans les mines dans les années 1800.

Les fondements du bouddhisme
Le bouddhisme repose sur le principe de la réincarnation, c’est-à-dire que lors de la mort physique, l’âme de la personne défunte quitte le corps pour en intégrer un nouveau. Selon le karma de la personne, soit l’ensemble de ses actions réalisées dans sa vie antérieure, la réincarnation peut être positive et permettre à l’âme de revenir sous forme d’humain ou de force divine, ou négative, ce qui entraîne une réincarnation sous forme d’animal ou de force obscure.

La réincarnation se déroule en trois étapes : le dernier souffle, où la personne défunte embrasse la lumière ou perd conscience; le choix entre diverses déités qui influeront sur la réincarnation; et le jugement des actions passées, suivi de la réintégration du nouveau corps.

Les rites entourant la mort
Puisque le corps n’est considéré que comme une enveloppe, la mort est donc perçue comme une libération de l’âme et une extinction de la douleur, que l’on nomme nirvana. Les rites funéraires bouddhistes visent donc à favoriser le processus de passage d’un corps à un autre.

La présence des proches est essentielle lors des derniers instants de la personne mourante afin de l’accompagner et de favoriser le calme et la sérénité, ce qui facilitera son voyage vers une nouvelle vie. Avant qu’elle ne rende l’âme, la personne est habillée de blanc et est placée dans la position du Bouddha, soit couchée sur le côté droit, la main gauche sur la cuisse gauche et la main droite sous la joue droite. Après le dernier battement de cœur, il arrive souvent qu’on laisse le corps en place jusqu’à trois jours, afin de permettre à l’âme de s’éveiller.

Bien que la plupart des bouddhistes choisissent la crémation, à l’instar de Bouddha, d’autres optent pour l’embaumement et l’inhumation. La méthode d’enterrement a moins d’importance, puisque l’âme a déjà quitté le corps à ce moment. Le don d’organes est également répandu, car le partage est considéré comme une vertu importante.

Au cours de la cérémonie, on récite des mantras et des prières, on offre des fleurs et des fruits, et on privilégie les éloges funèbres empreints d’espoir et de sérénité, puisque la réincarnation est déjà entamée. Par la suite, les proches se rassemblent parfois au temple pour prier et méditer en souvenir de la personne défunte.

Un dernier adieu à votre image
Peu importe vos croyances ou celles de la personne défunte, il est essentiel de commémorer l’être cher selon ses valeurs et ses dernières volontés. Le Complexe funéraire Æterna s’adapte à vos pratiques et à vos souhaits afin que la cérémonie d’adieu se conforme à vos aspirations en tous points. Notre expérience dans l’accompagnement personnalisé nous permet de vous aider à planifier chaque étape de votre rituel.

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