Les 5 points essentiels d’une prière liturgique sobre et mémorable
Publié le 15 novembre 2016
- Rituels
Texte écrit et lu en hommage au défunt lors de son enterrement, la prière liturgique se veut d’honorer sa mémoire tout en rendant la cérémonie très vivante. Première étape dans l’apprivoisement de la douleur, la prière liturgique constitue en règle générale une expérience riche en émotions qui permet également d’entamer l’incontournable travail de deuil.
Parler des grands moments de la vie du défunt
Par définition, un éloge funèbre loue la personne disparue, vante ses mérites et relate son existence dans les grandes lignes. Le principe consiste à évoquer les différentes étapes importantes de sa vie, par exemple son enfance, ses études, l’obtention de ses diplômes, son mariage, la naissance de ses enfants ou de ses petits-enfants.
Il est également primordial de mettre en lumière ses qualités, son caractère, mais on peut également évoquer ses défauts de manière humoristique, ou une petite manie à laquelle chacun était, au fond, très attaché.
Évoquer des anecdotes qui rendent la prière plus vivante
Parler avec les proches qui ont partagé le quotidien du défunt permet de recueillir des informations, des faits importants et des dates précises qui ont marqué la vie de la personne disparue. Soucieux de rendre l’hommage qu’il se doit au défunt, ils livreront volontiers les renseignements qui permettront à chaque personne assistant à la cérémonie d’en conserver un bon souvenir. Raconter des anecdotes permet de détendre l’atmosphère en rappelant de manière drôle le souvenir du défunt, tout en prenant garde à ne tomber ni dans le mauvais goût ni dans des choses qui pourraient heurter des proches.
Rappeler des choses qu’appréciait le défunt
Il est toujours touchant d’évoquer un livre, une chanson, un poème qu’aimait particulièrement la personne disparue. Diffuser un morceau de musique, lire une poésie ou un passage de livre qu’affectionnait le défunt constitue un moment riche en émotions pour toutes les personnes assistant à la cérémonie. Ce souvenir particulier marquera tout le monde et permettra de se rappeler de la prière liturgique et de la cérémonie comme d’un moment émouvant.
Adopter une écriture fluide et compréhensible par tous
Le ton d’une prière liturgique doit être le ton habituel de l’orateur. Il n’est en effet ni approprié ni agréable pour personne d’entendre un discours formel et impersonnel qui de surcroît ne permettrait pas de remplir son objectif premier, à savoir rendre hommage au défunt. Pour ce faire, la meilleure méthode reste d’écrire un premier jet, une fois l’ensemble des informations recueillies puis de revenir sur le texte le lendemain ou le surlendemain afin de le relire. Cela permet de vérifier et de corriger la fluidité et la longueur du texte, de modifier les formules inappropriées et de supprimer les mots inutiles. En outre, conserver un ton naturel permet d’être à l’aise avec le discours, de rendre un bel hommage au défunt et rendre la lecture agréable pour tous.
Prendre son temps pour prononcer la prière liturgique
Avec le recueillement autour du cercueil ou de l’urne, la prière liturgique constitue une autre façon de se souvenir du défunt de son vivant. Afin de rendre ce moment encore plus mémorable pour tous, il est de bon ton de distribuer des copies de la prière liturgique aux proches qui auront plaisir à conserver une trace de cet hommage rendu à la personne disparue. Il s’agit en effet d’une partie de la cérémonie particulièrement riche en émotions pour l’auditoire comme pour l’orateur, qui doit marquer des pauses afin de garder son calme et s’exprimer à voix haute et de manière distincte.
Écrire et lire une prière liturgique peut sembler une tâche complexe. En évoquant les grands moments de la vie du défunt, les choses qu’il aimait particulièrement, et en conservant un ton naturel, on est assuré de lui rendre hommage avec un éloge sobre et mémorable.